Depuis l’Antiquité, les connaissances sur le cerveau n’ont cessé de croître, de nombreuses hypothèses sont nées et donc des expériences. La classe de 1s3 ne fait pas exception. En effet, nous nous sommes posés des questions sur cette organe complexe, notamment sur l’influence de la vision sur la mémorisation. Pour répondre à cette question, nous avons bâti deux expériences. Toutefois après des recherches approfondies nous avons constaté que nous n’étions pas les seuls à s’être posé la question. Une expérience similaire à la notre a été testé en 1991, le test de Stroop Victoria, qui a été adapté en 2009 dans le Languedoc Roussillon. Cependant nous nous sommes penchées sur l’expérience francophone pour éviter toutes erreurs de traduction.
Le test de Stroop Victoria a été réalisé en 2009 par Sophie BAYARD , Jérôme ERKES, Christine MORONI avec la participation des membres du Collège des Psychologues Cliniciens spécialisés en Neuropsychologie. Ce test avait pour but d’étudier l’inhibition cognitive. Cette dernière permet « d’empêcher que des informations non-pertinentes n’entrent ou ne soient maintenues en mémoire de travail, perturbant alors la tâche en cours en surchargeant ses capacités de stockage, et d’autre part d’empêcher la production d’une réponse habituelle/automatique lorsque les circonstances de la tâche demandent la production d’une autre réponse, moins automatique. »extrait du rapport du test Stroop Victoria.
Ce test permet de connaître la qualité des processus cognitifs automatiques en particulier la lecture pour ce test. Il donne lieu à l’évaluation du comportement de l’individu. Si l’effet Stroop se produit nous pouvons qualifier le comportement de l’individu normal c’est à dire quand on présente un texte à un individu. Ce dernier va le lire, l’effet Stroop c’est donc produit. Dans le cas de l’absence d’effet Stroop, nous pouvons constater un retard dans le processus d’apprentissage de lecture. Afin de déterminer si l’effet Stroop se produit, les chercheurs réalisent l’expérience suivante.
Le test se présente sous la forme de 3 planches. Chaque planche comporte une ligne de quatre exemples et six lignes de quatre stimuli de couleur. Les couleurs sont identiques pour chaque planche : le rouge, le jaune, le bleu et le vert. Nous allons vous détailler chaque planche.
– La planche C ( couleur) : chaque individu doit dire à voix haute la couleur de chaque pastille.
– La planche M (mots) : chaque individu doit dire à voix haute la couleur de chacune des quatre conjonctions de coordinations.
– La planche I ( interférence) : chaque individu doit dire à voix haute « le nom des quatres couleurs écrit avec une encre de couleur différente (ex : vert écrit en rouge). » L’individu doit donc dire rouge.
Chaque expérience est chronométrée en seconde.
Pour établir les résultats de chaque individu, les chercheurs relèvent le temps mis pour chaque planche ainsi que le nombre d’erreurs effectuées qu’ils consignent dans un tableau
A la suite de calculs complexes, les chercheurs peuvent établir une conclusion à l’aide de données de référence.
A la suite de la lecture du rapport, nous avons pu mettre en relation cette expérience avec notre expérience mots-couleurs. Toutefois certains points divergent, notre classe n’a pas effectué des prises de temps et nos calculs furent moins complexes.
FLORENCE Camille et BASSOULET Coralie 1S3