Des précieux conseils afin de nous aider dans la conception de nos expériences

Le 15 Mars 2017, toute la classe de 1S3 a participé à une vidéo conférence avec Stéphanie Gobet chercheuse à l’université de Poitiers travaillant sur l’acquisition du langage principalement de la langue des signes. Cette dernière aide depuis 2 ans des jeunes chercheurs comme nous dans nos démarches expérimentales.

Pour proposer des expériences les plus neutres possibles, cette chercheuse nous a donné de nombreux conseils pour chaque expérience ainsi que les biais nécessaires.

En premier lieu avant le début de l’expérience, nous devons réaliser une expérience test permettant de modifier éventuellement certains biais ou en rajouter. Cette expérience test sera réalisée par notre classe car cela n’influencera par les futurs sujets. Pour des résultats optimaux, les sujets ne doivent pas être retissant, dyslexiques et ne doivent impérativement pas entrer en contact entre eux.

« En recherche, nous considérons que nous pouvons tout enregistrer mais pas tout analyser. Cela dépend des hypothèses de travail, des variables et surtout les données doivent répondre au protocole » nous informe la chercheuse. Ainsi cela nous permettra de faire une analyse précise et de pouvoir comparer les résultats. Avant ces deux étapes cruciales, tous les chercheurs doivent définir les variables que ce soit le groupe, l’heure mais aussi prendre en considération l’emploi du temps des sujets. Chaque groupe doit être composé de sujets avec les mêmes variables. L’ensemble des groupes doit réunir 30 participants pour avoir des résultats proches du significatif. En commun avec la chercheuse le groupe de sujet qui réalisera l’expérience seront les 1S2. Ces derniers participent aussi au programme Savanturiers ce qui permet d’avoir une variable commune. Durant les expériences, il doit y avoir deux surveillants afin d’éviter toutes communications ou problèmes éventuels afin d’éviter que de nouvelles variables apparaissent et faussent nos résultats.

L’élaboration du diaporama de l’expérience est une étape non négligeable. Le diaporama doit avoir une durée limite 1 minute et la durée entre chaque diapo sera déterminée lors de l’expérience test cependant pour la chercheuse le temps moyen est de 4 secondes. Il ne faut pas créer une habitude pour ne pas conditionner le témoin. De plus, les dernières diapositives doivent être plus simple car le sujet peut être fatigué. Pour combler le maximum les effets de la fatigue, il faut un fond crème (moins brillant et agressif pour les yeux) pour les diapositives et le sujet aura la possibilité de baisser la tête.

Pour une analyse pertinente des résultats, la scientifique nous a conseillés de réaliser un tableau en cochant les noms des animaux ou couleurs retenus. L’exploitation des résultats passera par les pourcentages pour une meilleure compréhension des résultats afin de pouvoir expliquer dans le cas échéant si certains mots ont un pourcentage plus faible, la raison de cette différence.

BASSOULET Coralie et FLORENCE Camille